Les Lettres du monde s’invitent à Brive

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Essentiel !, la 18e édition du festival des lettres du monde se déroule jusqu’au 28 novembre dans la Région et la métropole. Une quinzaine d’écrivains sont à l’honneur durant ces 10 jours. L’écrivaine islandaise Auður Ava Ólafsdóttir était ainsi invitée mardi 23 novembre à la médiathèque du centre.

audur-ava-photographe-saga-sig-329Écrivaine islandaise, Auður Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavik. Après avoir fait des études en histoires de l’art à la Sorbonne, elle devient professeur d’Histoire de l’art à l’université d’Islande.
Depuis Rosa candida, une œuvre d’une grande finesse, elle explore avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine et a reçu en 2018 pour Or le Grand prix de littérature du conseil nordique, la plus haute distinction décernée à un écrivain des cinq pays nordiques.

La vérité sur la lumière, le nouveau roman d’Auður Ava Ólafsdóttir paru aux éditions Zulma est une splendeur, drôle, poétique et grave à la fois.

CVT_La-Verite-sur-la-lumiere_8906Dýja descend d’une lignée de sages-femmes islandaises. Seules sa mère et sa sœur y échappent : l’une travaille dans les pompes funèbres, l’autre est météorologue – naître, mourir, entre les deux quelques tempêtes.
Elle aide à mettre au monde son 1922e bébé, et note à quel point le plus difficile est toujours de s’habituer à la lumière.
Alors qu’un ouragan d’une force inouïe menace l’île, elle apprivoise l’appartement mal fichu hérité de sa grand-tante, avec ses meubles qui font doublon, des ampoules qui clignotent sous la menace d’un court-circuit et un carton à bananes rempli de manuscrits.
La transmission sera aussi littéraire, Tante Fífa ayant poursuivi le grand œuvre de l’arrière-grand-mère : recueillir les récits, pensées et témoignages des sages-femmes (« mères de la lumière » en islandais) qui parcouraient la lande sous le blizzard et dans la nuit noire.

Les tourbillons de la vie, rencontre animée par les libraires de la Baignoire d’Archimède Élodie Martin et Laurence Guillemo.